LA BOURSE ALiMENTAiRE

On connaît tous la Banque Alimentaire, la Bourse Alimentaire n'existe pas en 2020. La Banque Alimentaire se fournit auprès des particuliers qui donnent une partie de leur caddie en allant faire les courses. Au minimum une personne bénévole donne un tract à l'entrée du magasin et informe le consommateur, une seconde réceptionne en sortie du  magasin  les produits donnés. Sans ces bénévoles qui donnent de leur temps de retraite, pas ou peu de dons. 
Le problème, c'est que certaines sociétés qui ont pignon sur rue continuent de jeter des produits sains et non avariés, invendus, à la poubelle, à tour de bras, ce, avec des procédures bien connues du personnel. Ce ne sont pas les décideurs qui retirent ces aliments consommables et de qualité, des produits bio pour partie, qui les placent à la poubelle, mais un personnel qui a un avis sur la question. Croyez-vous que celui qui gagne le SMiC et qui une fois ses comptes faits, se rend compte qu'il dépense beaucoup d'argent pour travailler et se maintenir à sa place n'a pas mal au cœur de jeter de la nourriture au 21ème siècle. 
Partout des humains ne mangent pas à leur faim. 
Une grande enquête est en cours pour recenser les sociétés qui jettent, les volumes et la qualité avec des tests pour voir si une évolution est possible. De grands noms seront cités et les chiffres seront indiscutables. 
To Good To Go is no good, car c'est une façade qui cache l'arrière boutique. 
Jean ZiEGLER n'a pas écrit destruction massive pour rien. 
Une Bourse Alimentaire pour quoi faire? 
La Bourse est un marché surtout connu par et pour la Finance. Il n'y a qu'une seule voie de la réussite, c'est la suivante: "Pas de social si l'économie ne marche pas, pas de capital sans travail". Cette citation est entre guillemets, car c'est le principe politique de l'intelligence Droite-Gauche. Cette idée a été livrée à Jacques CHiRAC, Nicolas SARKOZY et François HOLLANDE, chacun en a fait son idée. 
Comment la mettre en pratique? 
Il y a une offre alimentaire et une demande en face. Le marché est censé rapprocher les deux. Nous avons là le principe de la Bourse Alimentaire. Le marché doit satisfaire la demande et non l'inverse. On ne pourra pas compter sur l'Etat pour effectuer cette régulation car il est défaillant sur le sujet. Il verbalise celui qui fait les poubelles, la mendicité. Il est absolument sourd à la famine et aveugle sur les pratiques des sociétés. 
La Banque et la Bourse Alimentaires sont bien distinctes et ont des fonctions toutes aussi distinctes. Première étape, recenser, évaluer, enregistrer la demande. Cela n'a jamais été fait, mais tous les outils sont là. Ensuite, il faut laisser faire le marché. Mais on voit bien qu'il y a une distorsion, un manque de ressources et de gros gaspillages. Si des opérateurs achètent des parts de marché pour satisfaire la demande non couverte, le marché va changer de profil automatiquement. Ce ne seront plus les mêmes qui seront importunés par le manque. Commençons par nourrir ceux qui meurent de faim. 

Le pire, c'est de constater que non seulement, la faim sévit dans les régions déshéritées de la planète, images que nous avons tous à l'esprit, mais c'est que des humains qui travaillent payent loyers et charges, tout ce qui est vital pour survivre et travailler, d'abord et ensuite s'achètent à manger. En fait, ces personnes payent par prélèvement les dus en début de mois et font un plein alimentaire qui ne tiendra pas un mois. Mais c'est pour le reste du mois que les choses se compliquent car le budget est insuffisant et rime avec la disette. Tous les moyens sont bons pour se nourrir et survivre dès que les fonds sont épuisés. Pourtant, tout est là pour que le candidat au travail puisse exercer. L'intérim, outil de base en la matière, offre tout sauf la nourriture. Il demeure des non travailleurs. Et comment comprendre que le tabac passe avant la nourriture? 
Le pire, comme le dit si bien GiMS, a donc toujours deux faces. Ce qui est certain c'est que si on ne fait rien, cela dégénère. Dans "Destruction massive", Jean Ziegler accuse carrément. Pour prolonger son propos, il nous faut agir, agir vite et avec discernement. 
L'ONU doit aller au delà de son travail actuel et préempter les ressources nécessaires à l'alimentation de ceux qui ont faim, en veillant à ce que le système ne soit ni détourné, ni exploité et encore moins perméable au gaspillage. 
La préemption foncière est un modèle qui pourrait être appliqué à l'alimentation. Les spécialistes en connaissent les rouages, les défauts et les limites. Mais préempter pour mieux répartir et satisfaire, c'est une bonne idée. Est-ce que l'intervention est digne de la bourse? Disons oui si elle permet de réguler et éviter les crises. 
Le problème est posé. Les buts et les limites du terrain de foot sont tracées. A ceux qui savent, qui ont les moyens, de faire le nécessaire. Les politiques, quand l'idée leur échappe contournent celui qui l'a eue en  imaginant un système alambiqué et verrouillé pour que cela passe par eux. Il faut que cela génère de la TVA ou de la communication. 
Compte tenu de la gravité du sujet, chacun se doit de prendre ses responsabilités. On peut très bien imaginer que les actions au sens strict du terme, puissent être possédées dans le même esprit que les dons à la Banque Alimentaire, par des particuliers et des opérateurs, comme pour la bourse financière. Elles peuvent prendre de la valeur sans être spéculatives et servir au développement. Pourvu que cet outil ne verse pas dans la politique et demeure collectif, c'est tout ce qui est demandé. 

Résumé: La BOURSE ALiMENTAiRE qui n'existe pas à ce jour, a pour but d'inverser la tendance sur l'offre alimentaire en satisfaisant d'abord la base de la pyramide, ce qui permet d'éviter le gaspillage et un emploi mieux réparti des ressources. 
(Article non finalisé, en cours de rédaction, co-rédaction acceptée. Contacter le Centre d'Appel Planète iNNOVONS, merci.)